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Chae Biole Park                             

Born in France (1997)

From Seoul, Korea

Lives and works in Paris, FR

Photo © Hélène Tchen

For Biole, there is the question of the body and its constraint. (Both physical and psychological.)  We are all constrained by our bodies in one way or another : We live with our body, our weight and body to manage. She was interested in the limitations of the body in general but particularly by those who are especially limited by it (as in her mother’s case).

In the still sculptures, there are movements; leaning, orienting, sitting, imposing and combining.

The sculptures or installations are erected in a space in which the spectator takes an integral part.

 

Initially inspired by her mother, Biole tried to recreate the idea of imagining and projecting through the sculpted body. It was also a way to restore a personal story, to position herself in relation to it. 

At the same time her thoughts of mobility turned to the experience of the spectator and the temporality of their vision. 

By foregrounding the freedom of motion or its absence, she invite the spectator to project themselves in to the space. But she preserves in one part a way to evacuate through her paintings. 

At last, imagination can be liberating but also something that imprisons.

The body is connected to the world that we live in, in its mobility, immobility and its absence. The artist simply propose new ways of seeing through my sensibility towards the body and nature : These ideas allowed her to enter the field of sculpture.

L’artiste conçoit des sculptures mobiles et moitié -fonctionnelles. Ses sculptures peuvent

constituer une aide comme une contrainte pour la motricité du spectateur.

C’est justement cette ambivalence et cette contradiction qui l’intéresse.

Cette volonté est née au départ de son expérience personnelle. Inspirée au départ par sa mère, qui a la mobilité réduite, elle a essayé de recréer ses idées d'imagination et de projection à travers le corps sculpté. En même temps, ses pens es de mobilit  se sont tournées vers l'expérience du spectateur et la temporalité de sa vision.

En mettant en avant la liberté de mouvement ou son absence, Biole invite le spectateur à se projeter dans

l’espace. Mais elle réserve d'une part un moyen

de s'évacuer à travers ses peintures.

L’idée du mouvement et de la mobilité est étudié tout au long du processus de création. Elle s’inspire

du mobilier et des objets de la vie quotidienne comme moyen de réinventer nos conceptions

du corps à partir de nos objets.

Pour Biole, il y a la question de la contrainte réelle, donc du corps. Et la contrainte intériorisée. Nous somme tous contraint de notre corps d’une manière ou une autre. Nous vivons avec notre corps, notre poids à gérer. Elle s’est intéressée à la contrainte du corps en général mais accentué par les gens qui en ont plus, (comme le cas de sa mère). Ces idées ont été amplifiées en quelque sorte et cela lui a également permis d'avancer dans le domaine de la sculpture. 

Ça a été aussi un moyen de restituer une histoire personnelle, se positionner.

 

Inspirée au départ par sa mère, elle a essayé de recréer ses idées d'imagination et de projection à travers le corps sculpté.

En même temps, ses pensées de mobilité se sont tournées vers l'expérience du spectateur et la temporalité de sa vision.

En mettant en avant la liberté de mouvement ou son absence, elle invite le spectateur à se projeter dans l'espace.

Mais elle réserve d'une part un moyen d'évacuer à travers ses toiles.

À travers des installations, elle essaie de briser les murs entre peinture et sculpture.

Enfin, l'imagination peut être libératrice mais aussi quelque chose qui emprisonne.

Le corps est connecté au monde dans lequel nous vivons, dans sa mobilité, son immobilité et son absence. Elle propose tout simplement des nouvelles façons de voir à travers sa sensibilité du corps et de la nature.

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